SORCIERE(S), 2023

Tissu, peinture, chaînes, cheveux synthétiques et naturels, ornements, photographies, corde
Dimensions variables - Collections privées

Les SORCIERE(S) prolongent l'installation RAIPONCE, présentée au Portugal durant l'été 2023. Sous la forme de bannières, la série pose un regard sur la position des femmes « sorcières »; de leur ostracisation, de leur extermination jusqu'à la revendication de la puissance d'être une femme sorcière aujourd'hui.

La bannière est un symbole de pouvoir. C'est un repère qui permet de guider, à la fois outil de propagande et d'affranchissement du pouvoir en place.
Les bannières peuvent évoquer ici un objet de cérémonie macabre faisant écho à la chasse aux sorcières. Une sorte d'étendard sur lequel serait suspendue leur identité et visant à dissuader les femmes qui souhaiteraient l'émancipation.
Elles suggèrent également un objet de revendication qui retournerait le cliché de la sorcière dangereuse et meurtrière pour en faire un signal féministe, une récupération de sa force créatrice.

Pour chaque bannière des ornements sont associés, théâtralisant l'enfermement et l'émancipation. Les cheveux sont une évocation paradoxale de soumission tout autant qu'un symbole de libération. Les bijoux et les pampilles rappellent les amulettes et autres gri-gri qui matérialisent la puissance de la spiritualité et de la nature détenue par les sorcières. Les chaînes, fils et ficelles dévoilent l'idée d'enfermement et la volonté de se libérer. Les photographies encadrées deviennent des traces, une forme de mémoire de ces femmes « sorcières »

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