dominé.e.s, 2019

Néon sur dibond, 68,5cm x 53,5cm

Le discours gouvernemental prône l'égalité des sexes. En parallèle, certain-e-s intellectuel-le-s affirment que la langue française est la première à assumer sa domination de l'homme sur la femme. Tandis que des débats indispensables s'ouvrent sur le cas de l'écriture inclusive, une polémique nerveuse la condamne. Cela même alors que l'Histoire nous informe de l'application de la règle de proximité dans l'ancien français (entre autres). Règle qui consiste à accorder le genre le plus proche aux noms qu'il qualifie. Règle qui semble plus égalitaire et inclusive. Quel recul !

« Le masculin l'emporte sur le féminin »

Voilà avec quelle règle les petites filles et les petits garçons entrent dans la vie, dans l'école de l'égalité. Un détail ?

Par cette oeuvre, F&G espèrent questionner le patriarcat infiltré dans toutes les strates de notre société et ce dès la plus tendre enfance. Des « détails » pour certain-e-s qui contribuent à assoir une domination d'un genre sur l'autre.

Une plaque négligemment posée contre le mur où court au ras du sol le mot « dominé-e-s ». Une manière de questionner cette domination masculine qui infériorise et rend moins visible, même par le biais de sa langue, les femmes. Le mot est lumineux comme un appel à voir ce que l'on reproduit par manque d'analyse et de recul, par volonté inégalitaire, par flemme ou autre.

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